Plus blanc que blanc. Une étude critique des travaux sur la whiteness
À la différence des États-Unis ou de la Grande-Bretagne, les questions « raciales » restent très largement un « impensé » scientifique pour les chercheurs français en sciences sociales et, de fait, les travaux en langue anglaise sur les questions de « race » restent, jusqu’à une période récente, mal...
Autor Principal: | |
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Formato: | Capítulo de libro (Book Chapter) |
Lenguaje: | Francés (French) |
Publicado: |
Editions La Decouverte
2010
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Acceso en línea: | https://repository.urosario.edu.co/handle/10336/28537 |
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ir-10336-285372020-08-28T15:50:22Z Plus blanc que blanc. Une étude critique des travaux sur la whiteness Más blanco que el blanco. Un estudio crítico del trabajo sobre la blancura Bosa, Bastien Andre La construction historique de la blanchité La coloration de l’incolore La catégorie blanc est-elle racialement neutre La dimension politique et normative Les limites des whiteness studies À la différence des États-Unis ou de la Grande-Bretagne, les questions « raciales » restent très largement un « impensé » scientifique pour les chercheurs français en sciences sociales et, de fait, les travaux en langue anglaise sur les questions de « race » restent, jusqu’à une période récente, mal connus en France. Je voudrais combler en partie cette lacune en présentant un secteur de la recherche très dynamique aux États-Unis, mais dont on n’a reçu quasiment aucun écho en France : celui des études sur la whiteness. Le mot whiteness lui-même est d’ailleurs presque impossible à traduire (blancheur ? blanchité ? blanchitude ?) et il me semble qu’il existe un malentendu qui tend à provoquer une méfiance a priori vis-à-vis de l’usage d’un tel concept : alors même que l’expression « whiteness studies » peut laisser penser que les auteurs qui se réclament d’un tel courant sont engagés dans une entreprise de réification ou, pire, de promotion de « l’identité blanche », la quasi-totalité d’entre eux revendiquent en fait une vision « constructiviste » qui vise à la fois à « déconstruire » et « dénaturaliser » la catégorie « blanc » (notamment par une démarche historique, mais aussi en en soulignant la diversité interne à cette catégorie) et à dénoncer les privilèges dont bénéficient les Blancs. Il s’agira donc dans ce texte de présenter à grands traits les orientations générales de ce courant aux États-Unis, dont je suggérerai la fécondité potentielle dans le cadre français. 2010-01-01 2020-08-28T15:49:17Z info:eu-repo/semantics/bookPart info:eu-repo/semantics/publishedVersion ISBN: 9782707174536 https://repository.urosario.edu.co/handle/10336/28537 fr info:eu-repo/semantics/restrictedAccess application/pdf Editions La Decouverte Les nouvelles frontières de la société française |
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EdocUR - Universidad del Rosario |
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La construction historique de la blanchité La coloration de l’incolore La catégorie blanc est-elle racialement neutre La dimension politique et normative Les limites des whiteness studies |
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À la différence des États-Unis ou de la Grande-Bretagne, les questions « raciales » restent très largement un « impensé » scientifique pour les chercheurs français en sciences sociales et, de fait, les travaux en langue anglaise sur les questions de « race » restent, jusqu’à une période récente, mal connus en France. Je voudrais combler en partie cette lacune en présentant un secteur de la recherche très dynamique aux États-Unis, mais dont on n’a reçu quasiment aucun écho en France : celui des études sur la whiteness. Le mot whiteness lui-même est d’ailleurs presque impossible à traduire (blancheur ? blanchité ? blanchitude ?) et il me semble qu’il existe un malentendu qui tend à provoquer une méfiance a priori vis-à-vis de l’usage d’un tel concept : alors même que l’expression « whiteness studies » peut laisser penser que les auteurs qui se réclament d’un tel courant sont engagés dans une entreprise de réification ou, pire, de promotion de « l’identité blanche », la quasi-totalité d’entre eux revendiquent en fait une vision « constructiviste » qui vise à la fois à « déconstruire » et « dénaturaliser » la catégorie « blanc » (notamment par une démarche historique, mais aussi en en soulignant la diversité interne à cette catégorie) et à dénoncer les privilèges dont bénéficient les Blancs. Il s’agira donc dans ce texte de présenter à grands traits les orientations générales de ce courant aux États-Unis, dont je suggérerai la fécondité potentielle dans le cadre français. |
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